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En 1934, l'aristocrate français Albert Fouquet profite d'un voyage au Chili pour rechercher dans les Andes des plantes aromatiques qui rehausseraient ses senteurs.
Il revient à Paris avec quelques brins d'« Andrea », le nom qu'Albert avait donné à la plante dont les extraits sont l'âme de son parfum.
«Andrea» est une plante sauvage peu abondante en raison de l'altitude et de la zone limitée dans laquelle elle pousse.
Les plantes collectées sont soumises à un processus de sélection très rigoureux dans lequel seulement 7 % sont sélectionnées.
Ce processus se termine entre mars et avril et ce n'est qu'à ce moment-là que l'on sait combien d'unités de « EIGHT & BOB » peuvent être mises en bouteille.
La rencontre, à l'été 1937, entre Albert et le jeune Américain J.F. Kennedy sur la Côte d'Azur.
Le futur président des États-Unis était tellement fasciné par l'essence que portait Albert qu'il l'a convaincu de lui laisser un échantillon de son parfum.
De retour de vacances, le jeune français reçut une lettre de John le remerciant pour ce gentil geste et l'informant du succès que son parfum rencontrait auprès de ses amis. Il demande à Albert de lui envoyer huit échantillons, "et si votre production le permet, un autre pour Bob".
Sans bien comprendre la demande, Albert a décidé d'envoyer une boîte avec suffisamment d'échantillons pour compenser les frais d'expédition, a commandé plusieurs boîtes décorées avec le même motif que le T-shirt que portait JFK lors de leur rencontre, puis a étiqueté les boîtes avec la drôle de demande de John : « HUIT & BOB ».
